La couronne du petit roi Origami #1
Ce matin, comme tous les matins, le petit roi Origami s'est habillé, puis il a voulu mettre sa couronne. Mais là, impossible de la retrouver. Pourtant, il a regardé sous son lit, sur sa table de chevet, dans sa salle de bain ... rien !
Il est descendu dans son parc, il s'est approché de l'étang et a demandé au canard s'il avait vu sa couronne.
"Non, non, non." a fait le canard. Mais tu devrais demander au renard, je l'ai vu roder autour de ton palais cette nuit.
Et le petit roi est entré dans la forêt. Il a trouvé le renar et lui a demandé :
"Mon beau renard, aurais-tu vu ma couronne ?"
"Non, non, non" a dit le renard. "Tu devrais demander au phoque. Il se promenait sur la plage ce matin."
Et le petit roi est allé demander au phoque s'il avait vu sa couronne.
"Non, non, non. " dit le phoque. "Tu devrais prendre ton bateau pour chercher plus loin dans la mer."
Et le petit roi a sorti son bateau et il a navigué longtemps.
Jusqu'à ce que soudain une tempête se déchaine. La mer était très agitée, les vagues étaient très hautes et le vent soufflait tellement fort qu'il a arraché le mat du bateau. Il ne restait plus que la coque du navire.
Le petit roi a vu une méduse. Celle-ci n'avait pas vu de couronnes mais elle conseilla au petit roi de remonter le fleuve Amazone pour se renseigner auprès des Piranhas. Mais attention, il ne faut surtout pas caresser ces poissons voraces.
Le petit roi a trouvé les piranhas. Il a fait très attention à ses mains et il leur a posé sa question.
"Non, non, non," ont répondu les piranhas, " nous n'avons pas mangé de couronne depuis longtemps."
Alors, tout triste, le petit roi a pris le chemin du retour. Sur la plage, il a trouvé une étoile de mer qui lui dit "Tu es sûr que tu as bien regardé partout dans ton palais ? Où la ranges-tu d'habitude, ta couronne ? Dans sa boite ? Et tu as bien vérifié ?"
Le petit roi s'est mis à courir. Il a traversé la forêt, il a traversé le parc, il a grimpé les escaliers du château en vitesse, il a ouvert la porte de sa chambre. Et là, il s'est arrêté devant sa belle boite. Il l'a ouvert délicatement et devinez ce qu'il y avait dans la boite. Il a retrouvé sa couronne ...
Heure du conte à Meximieux
Prochaine heure du conte à Meximieux : histoires d'animaux
Avis à la population : le mercredi 9 novembre 2016, vous pourrez assister à l'heure du conte de 15h à 16h à la bibliothèque de Meximieux.
C'est toujours gratuit et sans réservation. On peut même arriver ou partir en plein milieu.
J'y emmènerai mes amis Gaston l'écureuil , Mimi la souris, Blanc-Blanc l'étourdi, et Pouce Poussin.
J'espère que vous serez nombreux ...
A très vite.
Shéhérazade à la bibliothèque
Les bibliothécaires avaient préparé une jolie affiche :
Les enfants sont restés très attentifs pendant 1h ! Seuls les plus petits ont commencé à bouger au bout de 45 min.
Mais je leur ai promis qu'ils pourraient toucher les personnages après la fin de l'histoire ...
Une mamie était intriguée par la construction de mon âne et mon chameau.
Voici les petits mots que les enfants ont noté dans mes livres d'or :
Pour ceux qui n'ont pas pu venir, une séance de rattrapage aura lieu mercredi matin (12/10/2016) à 10h15.
J'ai adoré la réaction des enfants : "Ah, mais c'est pour ça que ça s'appelle les mille et une nuits !"
Shéhérazade - le sultan #1
Il était une fois, dans un pays lointain du côté où le soleil se lève, un sultan très cruel, très jaloux et très malheureux ...
Pourquoi ? Parce que sa femme lui avait menti et l'avait trahi avec un autre homme. Le sultan leur avait fait couper la tête. Mais ça n'avait pas suffi à calmer sa colère. Il voulait se venger sur toutes les femmes.
Alors depuis ce jour-là, pour être sûr que sa femme ne le trahisse pas, il épousait une nouvelle femme tous les soirs et tous les matins, il lui faisait couper la tête.
Shéhérazade - la fille du vizir #2
Shéhérazade était la fille du premier vizir (un vizir, c'est comme un ministre). Elle était intelligente et instruite. Et elle ne supportait pas de voir toutes ces femmes mourir.
Elle réfléchit longuement et alla voir son père :
"- Père, je voudrais de demander une faveur.
- Je t'écoute ma fille.
- Je voudrais que vous proposiez au sultan de m'épouser. Il ne te refusera cet honneur.
- Ah ! Non ! Je ne veux pas te perdre. Tu sais bien comment il traite ses femmes. Il n'en est pas question.
- Ne t'inquiète pas, Père. J'ai mon idée. Fais moi confiance. Par contre, j'ai besoin que ma soeur Dinarazade dorme avec moi. Tu veux bien convaincre le sultan pour moi ?"
Au début, le père a refusé. Et puis, il s'est laissé convaincre puisque c'était la volonté de sa fille de se marier avec le sultan.
Shéhérazade - la petite soeur #3
Le sultan épousa donc Shéhérazade. Et comme prévu, la petite soeur de Shéhérazade vient les rejoindre pour dormir.
Une heure avant le lever du soleil, la petite Dinarazade se plaint qu'elle n'arrivait plus à dormir. "S'il te plait, Shéhérazade, raconte moi une histoire. Si le sultan est d'accord, bien-sûr."
Le sultan donna son accord. Et Shéhérazade commença une belle histoire.
Shéhérazade - l'aube #4
Quand le jour s'est levé, Shéhérazade n'avait toujours pas fini son histoire.
Et pourtant, le sultan devait aller travailler. Et oui, quand on est sultan, on doit passer les troupes en revue, on doit donner des ordres, on doit controler que les ordres sont bien appliqués, on doit prendre des décisions, mener des batailles etc etc ...
Il était l'heure de décider de tuer sa femme ou non. Mais s'il faisait tuer sa femme, il ne connaitrait jamais la fin de l'histoire. Et c'était bien dommage ! Parce que cette histoire était bien intéressante !
Alors, il décida d'attendre un jour de plus pour faire tuer sa femme.
Dans la nuit suivante, Shéhérazade raconta la fin de l'histoire et en commença une autre tout aussi passionnante. Le sultan décida d'attendre la fin de l'histoire avant de faire tuer sa femme. Et c'est ainsi que toutes les nuits, Shéhérazade finissait une histoire et en commençait une autre. Toutes les nuits ! Pendant mille et une nuits !
Après la mille et unième nuit, le sultan était revenu à la sagesse, sa colère s'était envolée avec les paroles des contes. Il devint un sultan bon et juste. Et il ne tua plus jamais aucune femme.